Cuando el mundo quede reducido a un solo bosque negro para nuestros cuatro ojos asombrados, — a una playa para dos niños fieles — a una casa musical para nuestra clara simpatía, — te encontraré.
Que no haya aquí abajo más que un anciano solo, calmo y hermoso, rodeado de un «lujo inaudito», — y estaré a tus pies.
Que yo haya realizado todos tus recuerdos, — que sea la que sabe amarrarte, — te ahogaré.
***
Cuando somos muy fuertes, — ¿quién retrocede? Muy alegres, — ¿quién cae en ridículo? Cuando somos muy malvados, — ¿qué harían de nosotros?
Adornaos, danzad, reíd. — No podré jamás arrojar el amor por la ventana.
***
— ¡Mi camarada, mendiga, niña monstruo! Cuan poco te importan, estas desdichadas y estas intrigas, y mis turbaciones. ¡Lígate a nosotros con tu voz imposible, tu voz!, único halago de esta vil desesperación.
Phrases
Quand le monde sera réduit en un seul bois noir pour nos quatre yeux étonnés, — en une plage pour deux enfants fidèles, — en une maison musicale pour notre claire sympathie, — je vous trouverai.
Qu'il n'y ait ici-bas qu'un vieillard seul, calme et beau, entouré d'un "luxe inouï", — et je suis à vos genoux.
Que j'aie réalisé tous vos souvenirs, - que je sois celle qui sait vous garrotter, — je vous étoufferai.
***
Quand nous sommes très forts, — qui recule ? très gais, qui tombe de ridicule ? Quand nous sommes très méchants, que ferait-on de nous.
Parez-vous, dansez, riez, – Je ne pourrai jamais envoyer l'Amour par la fenêtre.
***
— Ma camarade, mendiante, enfant monstre ! comme ça t'es égal, ces malheureuses et ces manœuvres, et mes embarras. Attache-toi à nous avec ta voix impossible, ta voix ! unique flatteur de ce vil désespoir.
Arthur Rimbaud, Iluminaciones, trad. Cintio Vitier (Lima: Pontificia Universidad Católica del Perú, 2002), 58-9.